13/06/2009
J'ai détourné le père ...
Tous les soirs , vers 18h50 , il me demandait de boire un coup avec lui en écoutant Pierre Desproges .Il me faisait part de ses soucis , de ses "marchés", contrats et expositions , de ses démêlées avec son équipe qui vient de quitter le bureau ,il me montrait quelques croquis et me demandait ce que j'en pensais .Il me parlait de son ami poète de Kinshasa, il me demandait où j'en étais avec mon compte rendu sur l'exposition "Les immatériaux" concepts philosophiques mis en image .En collaboration avec Jean-François Lyotard le philosophe , il a monté cette exposition au centre Georges Pompidou .Comme je venais d'étudier Michel Foucault "les mots et les choses" je voulais l'illustrer avec un travail concret ,et cette exposition tombait bien ...Me demandait si tout allait bien avec ses enfants ,qu'ai-je préparé de bon pour le dîner ...
Lui c'est le père des enfants que je gardais il y a de cela vingt ans , j'ai appris hier , qu'il a divorcé de la mère des enfants que je connais et s'est remarié avec une PSYCHIATRE MAROCAINE ! C'est trés troublant pour moi ...Je me rappelais de son regard triste , ces petits moments que je lui consacrais avant d'aller raconter une petite histoire aux enfants et les coucher ,lui étaient je pense ,indispensables ...C'est un grand architecte célèbre , ses enfants ,l'un est devenu un pilote et l'autre un grand photographe .Je ne l'ai pas vu encore , il m'a un jour dit que j'étais "une révélation pour lui",j'ai cru qu'il disait cela sous l'emprise de quelques verres de whisky qu'il venait de boire !il vivait je pense ,une grande solitude malgré sa grande renommée .Et aussi je vais enfin lui dire quelque de drôle ma foi , que je n'ai jamais bu du whisky auparavant ,je prenais juste une gorgée pour l'accompagner et discrètement je vidais le verre et le remplaçais par un jus de pomme car moi j'avais les enfants à m'en occuper plus tard et à faire mes devoirs ,j'étais encore étudiante !Il était tellement malheureux que je jouais le jeu !
Il a enfin épousé une psychiatre marocaine ! Quel cheminement pour lui ! et quel trouble pour moi !
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03/09/2006
La baignade du loup
Il rôde ,
avec sa passion chaude ,
à la recherche de l'émeraude lisse, qui glisse et le râvisse .
Voilà la sirène qui le traîne hors de ses arènes...
malice, caprice, tout est histoires de vice .
Finalement l'émeraude vaut bien une écrevisse .
Queue du loup
comme calice
c'est vraiment propice
à cette délicieuse écrevisse.
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24/06/2006
Solidarité maghrébine à propos d'une sardine.
Je rentrais à midi , comme une turbine quand , hmmmm j'ai senti la sardine , j'ai couru chez ma voisine la maghrébine espérant une sardine , je lui ai dis que ça sent bon , je bavais pour qu'elle me fasse le don , rien je n'avais qu'à rebrousser chemin , me faire autre festin .Du coup , je n'avais plus faim , je n'avais envie que d'une sardine , merde la radine .Je suis retournée au marché , des dorades, rougets et sardines en acheter , et quand je les ai fait griller , l'envie m'a quittée , en fait je voulais la sardine de la voisine qui me rappelait nos us et coutumes ...quel abîme ! générosité maghrébine mon cul !
23:19 Publié dans séquences d'une vie | Lien permanent | Commentaires (22)
18/06/2006
Jacasseries ordinaires.
Tu lui refuses ton corps ,
tu me refuses les mots.
Elle jacasse
tu te tracasses
tu me froisses .
T'en es où de cette mélasse ?
Mon amour , penses-tu dans ta vie me faire une place ?
Pourrais-je dans ton coeur espérer une trace ?
Viens que je t'enlace ,
parles -moi , parles -moi même à voix basse .
Je saurais te comprendre,
m'en aller ou t'attendre .
De ton amour , je n'aimerais pas être lasse ,
alors à deux , faisons face
avant que la vie nous casse .
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13/06/2006
Faiblesse
Faiblesse sans peine ,
éblouissance qui m'entraine ,
tendresse qui m'enchaîne,
haine pour moi même,
de crainte que tu m'aimes.
Ivresse , où tu me ménes?
01:32 Publié dans séquences d'une vie | Lien permanent | Commentaires (12)
31/05/2006
Feuille d'impôts
Se lever , marcher , gratter , donner , donner , donner
courir ,
pour enfin s'assoupir et mourir
mais faut pas oublier de remplir sa feuille d'impôts !
qu'est-ce qu'on est sôts
dociles agneaux
réduits en piétres feuilles d'impôts.
17:49 Publié dans séquences d'une vie | Lien permanent | Commentaires (13)
26/05/2006
Mirage
Quand t'as têté ma langue , d'un coup , t'as bouleversé mes ondes , j'aimerais bien que tu me sondes et joindre mon âme profonde...Mais loin de moi , tu vagabondes , traversant les nuages , comme un songe mon ange...Dis moi , que t'as -t on fait ? Mirage , mirage , mirage je t'en supplie , poses toi enfin sur mon rivage sauvage où nagent des poissons sans ombrages . Rien que pour toi et moi , le paradis se mettra ici bas . Imagines mon émoi , quand chaque matin je me lève sur ton joli minois . Il n 'y a que toi qui a su, ma bouche entrouvrir et langoureusement ma langue frémir ...Oh mon beau sourire ...vires vers moi ton point de mire Mirage.
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15/05/2006
Impatiemment
Impatiemment
le soleil se couche
les lumiéres se louchent
je t'attends .
On rêve
on crêve
d'autres bavent
Comme la lave.
Sur nos demeures blanches qu'ils délavent
du sang de nos déchirures se lavent
Et de nos forces , ils gravent...
On se déchire
au creux du plaisir
au bord du désir
dans un profond délire.
Et de mon sein
à ma bouche,
de ma bouche
à mon sein,
tu viens
Les chats pleurent
les chiens n'aboient plus
les coqs chantent à midi.
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08/05/2006
IL N'Y A PAS MIEUX POUR UN REGIME
Viens,allé viens, je te cherche, t'imagine, te dessine, mon puits a besoin d'eau, mon coeur de subresauts, mes lévres d'un menthe à l'eau et mon cerveau de quelques quiproquos, ben oui il en faut ,je me suis jurée de ne plus aimer pourtant .
Mon corps laiteux, par endroits moelleux se laisse fondre par ton regard lumineux. Maitre de mon destin, promis, je ne vais plus craquer au moindre festin, d'un geste délicat et pensif, tu vas me presser, sous l'assaut de tes doigts, me faire délirer, j'oublirai le sucré-salé, c'est ta bouche que je vais goûter, je saurai alors ce qu'est le goût de l'eternité... Je te vois ému, devant mon corps soyeux et nue, improvise alors une caresse, essuie d'un coup, ma pudeur et mes maladresses, je me sentirais moins coupable, d'etre enfin de ton liqueur repue, je ne vais plus me gaver de nourriture et laisser mon corps me fuir. Tu me réapprends l'amour, ce n'est qu'à tes langoureuses gestes que je vais avoir recours, tu ne m'en veux pas mon amour, c'est à toi de me faire maigrir... je te vois sourire voyant à quel regime vais-je me faire soucrire, ce n'est pas finalement pour te déplaire, au contraire ce n'est que pour te satisfaire et moi enfin me plaire...
11:45 Publié dans séquences d'une vie | Lien permanent | Commentaires (27)
04/05/2006
Que choisir...
Mon blog ( j'aime pas ce mot ,ça sent le vomi),c'est à toi que je me remets ,pour mon opération demain,dois-je choisir la péridurale ou la générale?
J'opte plutot pour l'anésthesie générale, une sorte d'amnésie reposante, l'espace d'un temps, tout oublier
auparavant, je demande pardon à tous ce que j'ai rencontré, à ma mére d'abord qui m'a toujours voulu, je pense d'etre veuve à vingt huit ans, avec cinq enfants, malgré son sacrifice, je suis sure qu'elle nous en veut toujours de ne pas un jour refait sa vie, à mon pére qui est parti à mes sept ans, je lui demande pardon, car je lui en voulais, il n'est pour rien c'est la mort qui ne lui a pas laissé le temps, à mon dernier amour avec qui j'ai découvert qu'on peut aimer du coeur et du cul au meme temps, seulement on s'est quitté, nos vies se trouvaient trop chamboulées, il me disait qu'il faut laisser les choses au temps, eh ben peut-etre demain, il saura que je n'ai pas eu le temps, quel con!
J'aimerais bien comme meme avoir le temps, il y a du monde qui m'attend, à Karima à qui je dois trouver un logement, à Badra la pension, à Amina du travail, à mes amis seuls de l'attention, à mes enfants beaucoup d'affection... et dire à felsfa qu'avec sa femme et ses enfants, n'oublira pas sa passion, au petit ange post-moderne, que rien ne berne, que la vie avec ses maladresses nous cerne, à mon lingot d'or que j'adore, que je l'aimerais toujours car avec lui on parle que de l'amour, à mon ami borhen de msn, tout le bonheur auprés de sa douce si elle consent à etre moins à ses frousses, et espere qu'il aura la voiture, car il en ras le bol, tous les matins de partir à l'aventure... à Héliodore que plus rien ne l'endomira khannouf que sa passion j'espére ne l'etouffera pas, à Seb qui écrit tellement bien, qu'il continue à nous faire du bien, à tous les autres aussi toute mon affection, j'ai forte intention d'avoir leurs attenttions, il me faut juste du temps... DIEU laisses moi le temps, j'ai peur c'est pour ça je te demande pardon d'avoir choisi l'anésthésie générale, ne m'En veux pas de quitter la terre juste un temps.
12:45 Publié dans séquences d'une vie | Lien permanent | Commentaires (18)