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03/03/2009

Live...box

            Je m'enterrais dans ma peau , les mots me faisaient défaut . Ils se manifestaient en cloques, plaies et gerçures mais il a suffit d'un sourire  pour que mon corps frémisse enfin sous caresses et murmures .

                                                                                             

01/11/2008

Une mandarine !

 

Il a fallu que l'étoile de nuit vienne m'offrir une mandarine, pour que mes mots se déclinent en filaments joyeux. J'ai le goût de son agrume au bout de la langue,  douce et piquante. Comme à la lueur d'une étoile filante, cette lumière orangée était venue traverser ma nuit bleuâtre d'hiver,  mon corps  tanguait,  j'avais fermé les yeux,  elle me frissonnait les bouts,  caressait le tout,  la douceur de l'abandon m'emportait.  Des mots doux s'en détachaient, virevoltaient pour fixer délicieusement le geste,  l'instant auprès de l'amant. Une buée magique nous enveloppait, j'avais soif,  je buvais  son jus de mots, jus de mandarine tandis qu'il se délectait de ma prose,  ma rose.

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MAN RAY 1934

01/10/2008

Suivre le soleil ...

37.jpgJ'étais à ma fenêtreje secouai mon mal-être quand le soleil est venu me caresser les yeux .J'ai posé mon torchon ,avancé vers le balcon et me suis mise à danser au rythme de ses rayons ,valser entre le chaud ,le froid et le clément .J'étais toute frissons baignée de sa lumière ,je lui racontais mes rêves et corvées journalières . Avec la  passion joyeuse qui me saisissait  ,j'ai rejeté ma tête en arrière mais  le vent s'est mis à souffler ,le torchon s'est envolé et sur ma figure ,il est venu se poser .Ma mélancolie n'était pas loin.

 Morne , profonde et plaintive  ,elle gémissait telle la mélodie de Weber .C'est l'hiver.

                                                                                                                                                                                                   

"Femme à la fenêtre",1921                                                                                                                                               

Virgilio Guidi (1891-1984)

10/09/2008

Lidia m'a dit ...

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écris !
Petite soeur , je n'arrive pas , pas encore .Je suis comme un morceau de béton enfermant des bulles .Mon âme for heureusement intacte , me permet d'être émerveillée par vos écrits et admirer vos toiles .Touchée par la grâce de vos mots ,  je soupçonne leurs reliefs sur ma façade.
...J'ai envie de caresser sa peau douce , lécher sa salive gourmande , poser sa main sur mon sein ,je sens frémir les bouts et extrémités de mon corps mais mon coeur ne lâchent pas les vannes .Je suis ensevelie sous du béton armé .Je me vois comme un tombeau blanc au bord de la mer , sur sa surface , un petit creux pour y mettre de temps en temps , un peu d'eau ,du pain et des olives pour nourrir les oiseaux ,ces oiseaux de bonheur qui me tiennent compagnie ,ceux sont vos jolis mots , vos confidences .
Il m'a enfermée, jeté la clé dans la mer de l'oubli .
Lidia , tu me secoues mais aucune larme ne tombe , il en faut des ruisseaux pour joindre la mer .
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07/06/2008

Aujourd'hui encore , toutes les nuits , à 5heures...

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Aujourd'hui encore ,toutes les nuits , à 5 heures des idées viennent me secouer pour me donner une quelconque raison afin de quitter mon lit ."Tout d'abord ...puis ...ensuite et fin..." ,ainsi chemine dans ma tête le projet du jour .Seulement voilà ,rien ne me motive quand je refléchis bien  : aujourd'hui encore ,toutes les nuits , à 5 heures je vais me faire avoir avec de petits boulots ,certes en CDI mais partiaux ,aujourd'hui encore ,toutes les nuits , à 5 heures je ne croise que des noirs , maghrébins ou portugais à balayer vos routes , nettoyer vos demeures , ouvrir le jour "carabossés" , fatigués , humiliés à être les premiers exploités .Aujourd'hui encore ,toutes les nuits , à 5 heures , les dirigeants de ce monde sucent les projets ,brandissent la bonne conscience ,hypocrites ,au chaud .Aujourd'hui encore ,toutes les nuits , à 5 heures je sens le malaise à taire ce que m'a ,un jour , appris un prof de français là-bas chez moi , que pour faire une rédaction il fallait " tout d'abord , puis , ensuite et fin".Je suis encore au stade "Tout d'abord " le pourquoi de cette injustice , pour quelle raison  l'homme commence ici à être broyé par le système , le pourquoi du décalage entre un discours de gauche qui piétine aussi bien comme la droite quand il s'agit de profit ...donc aujourd'hui encore ,toutes les nuits ,à 5 heures je râle , je gueule , j'ai envie que ça change comme si j'étais en face d'un bloc de béton et dedans il y a des bulles d'air , des bulles de bonheur ,je tape , je tape je me fais mal aux mains et n'arrive à rien comme cette vague , parle au ciel gris le supplie , il ne s'éclaircit pas , elle retombe alors lasse .

*Un livre qui me fait du bien en ce moment d'où cette belle phrase "Aujourd'hui encore,toutes les nuits, à 5 heures".Il me donne envie d'aller voir ailleurs ,voir Prague .ANGELO MARIA RIPELLINO "Pragua magica",traduit par Jaques Michaut-Paterno.Plon"Terre humaine".

 

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03/04/2008

Je ferme les yeux.

Je ferme les yeux , engloutis larmes et souvenirs ,laisse plus frémir les détecteurs  ,jadis , d'un  brûlant désir .Mon corps désormais laisse passer le cyclone de volupté émis hier ,par une ardente pensée .

Je me remets au vent , à l'instant , je largue aux carrefours offusqués l'amant .

Je garde pour moi la caresse de la paume de sa main , le baiser du premier train ,la mousse vanille dans le bain , des étreintes sur le bassin ,sa fragilité et ses pleurs dans mon jardin ,ma tête sur son épaule et sa main sur mon sein ,ses cahiers et des mots déclins , sa façon de rêvasser ,la fenêtre ouverte  et fumer avec dédain ...des images  qui me ravivent les yeux finalement !

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15/12/2007

Ecrire ? je n'y arrive pas ...

Je n'arrive plus à écrire , je ne fais que ruminer l'histoire de mon amour naissant .Voilà des jours que j'erre dans ce drôle d'état .C'est vraiment une histoire extravagante , j'ai  rencontré un homme doux, tendre ,intelligent , un génie de l'écriture .Je ne peux prétendre à une meilleure histoire , le hic , il vit comme un ange , il vole , vole oui ,oui , la vie ici bas  ne l'intéresse pas , il s'en fout éperdument de ce qui est une vie sociale , normale ( il déteste ça) ,le travail ne lui dit rien , il tient  tant à sa liberté , il se contente de peu choses pourvu qu'il y aient de l'écriture , de la lecture et de l'amour seules sources de plaisir d'un bonheur intense .Je suis d'accord  mais peut-on vivre d'amour et d'eau fraîche ? Pauvre de moi ,il est le rêve , suis réalité .Que dois-je faire à part l'aimer ?

Qu'en pensez-vous?

 Vais-je pouvoir me démêler seule dans la vie pour le confort de toute la famille ainsi dotée d'une belle histoire comme parée d'un "joyau précieux" (si j'ose dire ) ? Je ne sais pas...

Ps:Ce qui m'empêche aussi d'écrire c'est que vous ayez marre,  peut-être, de lire mes histoires à la con! Que du vécu  pourtant !

 

19/06/2007

Brumes flottantes...

Permets moi , mon amour , de t'expédier quelques délicieuses brumes afin d'exalter notre désir par ce temps lourd. Tes mots perlent et sous l'emprise  ,  mon état transcrit et témoigne la magnificence de leurs beauté en quête de floraison prodigieuse .Veux-tu m'accompagner sous ces brumes ,dans cette foret vierge où les rêves pleins poussent et les lotus frémissent d'émotion , notre recherche  de fraîcheur  ne peut-être que comblée...Tu viens ?!

30/05/2007

Trompe -l'oeil ma toile...

Ma peinture réclame de l'harmonie , une théorie pour sa mélodie , un sens , un sentiment , un style et du tempérament mon amant ! . A travers tes mots , délicieusement plaintifs parfois , gais et tristes à la fois , communs et originaux ,je sonde le ton . Mon âme , dans ta bouche entrouverte concourt au souvenir profond du nectar  nécessaire à mon tableau même pour arriver au trompe -l'oeil ...Une délirante rêverie  empêche mon sommeil tu sais?!  alors viens  viens  je  t'attends vierge  sur le seuil(...) mon peintre .

18/05/2007

Champs /contrechamps

Des mots de folie douce , instants à travers brousse, mon état s'éclabousse , je me trémousse !

C'est fou  ! dans son écrit , j'entrevoie le pénombre de son cou , je dois être soûle !

Une beauté lancinante , insaisissables émotions , intuitions fulgurantes  ,

Un sentiment de bonheur déroutant , parfois déstabilisant juste en le lisant, c'est vraiment envoûtant !