SOIF...

Couleur désert

Mer amère …

Et si tu venais ce soir ?

Faire un tour dans mon cœur

Aux battements de son sang

Tu sauras ce qu’il attend…

Alors viens , largues tout

Je t’attends…

Sous serres le désert ,

Douce sera la mer

T’aurais sauvé ma terre

D’un réchauffement planétaire

Plus de sécheresse , que la douceur

A toi de voir mon cher…

             

     

Juste fiévreuse

Que  d'éclaboussures d'amour !

Durée ?

Quelques jours...

Intensité ?

Profonde...

Pensée ?

Transfusion à la seconde ...

Et le remède ?

Fruits de la passion par tous les temps...

Séparation fortuite...

Âmes loin du corps

avides ,solides ,aimantes

assistent à l'aléa d'un drôle de sort...

"Je ne navigue à vue ", lui dit-il .

"Ma vie , je te l'accorde" lui répondit-elle ,

"Je ne vois pas son  horizon ", rajoute-il

AH BON ! dit-elle , alors peut-être qu'on ne  regarde pas dans même direction ,

Joignons nos âmes et corps , on en trouvera bien la solution , tu ne crois pas ?!

C'était une pensée vagabonde aux abords du lointain...

 

 

 

Pas ce soir...

Si tu penses serpenter mon corps et berner mes neurones ,si tu penses que je vais faire le  taquin, te laisser serrer mon sein et fouiner dans mes reins , je te plains mon cher  , laisses moi te dire qu'il n' y a plus place de refrain dans notre chanson , moi je retrouve hélas la raison et toi ta maison...Restes y  , à moi la liberté et à toi la sérénité puisque tu y tiens ,ce n'était pas la peine de faire le malin ,poses toi la question , es-tu en harmonie avec toi-même ? Peux-tu freiner le glissement de tes sentiments entre une femme et une tapin...L'amour se fait la malle en douce , il craint fort le soleil éclatant ...Chéri , ne viens pas ce soir , pas ce soir...l'amour est mort ce soir .

Partouze sentimentale.

Franchement , c'est au dessus de ma petite carcasse , dire aimer et flirter à côté j'arrive pas à le gober , est-ce cela la liberté ? franchement la partouze sentimentale me fait horreur...Que cherche-t-on à prouver  au fond ? Je me le demande ...                                     

J'aimerais beaucoup vous le décrire...

J'aimerais beaucoup vous le décrire ,  joli sourire et regard malicieux je  dois dire ...J'aimerais beaucoup vous le décrire , démarche de l'émir et que du  soleil sur sa ligne de mire...J'aimerais beaucoup vous le décrire , quand il se met à tes côtés dans la cuisine , avec ses mots croisés ,te fait partager ses virées linguistiques , tout mijote au rythme d'une quelconque musique... quand il fait des grillades et de jolies salades, il a le chic de te prendre dans ses bras pour une étreinte en balade ...Il exige que tu t'attables et te sert à sa manière  , bien agréable , soûlant les pupilles par des étoiles de bonheur qui , partout scintillent ...J'aimerais beaucoup vous le décrire , quand dans les instants intimes , fait l'amour comme des rimes, il n' y a que pour ajuster  ses moustaches  qu'il se pose en prose ...J'aimerais  beaucoup vous le décrire , cet amour , ami et amant ferait le bonheur de toutes les femmes , mais il m'a dit ce jour "je t'aimais , je t'aime et t'aimerais toujours"...

 

 

                                                                                                                                        

 

 

Le lord d'Oxford...

Lors de sa derniére apparition , le lord dénonce  sur la place publique , un sombre historique pas trés catholique ,de quelques blogueurs qui se sont permis de lui tenir la réplique ...Sombre affaire , pas de quoi être fier quand on pense que le savoir appartient à tous  , pas qu'au SIR  , à mon avis c'est la perruque qui lui donne drôle de sueur , non de labeur mais de genre mineur , accessible hélas qu'aux humains qui sachent où niche  la vraie valeur , pas dans le cerveau  mais dans le coeur ...Parole de bint  humble baroudeur  !

 

 

 

 

Ma vie ...je t'attends .

De l'aube à la nuit je t'attends mon ami ,chaque jour le désir de te revoir s'intensifie.Ma tête ,mon coeur,mon corps , mon lit tous t'attendent ici ma vie .Viens ,dégageons ces intempéries ,un chocolat chaud par ce froid , un fou rire maladroit , une baume à l'âme pour que tout s'emflamme .Je me ferais mare avec jolie nénuphar ,je viendrais tout contre toi, me blottir dans tes bras,fermerais les yeux et quand je les rouvrirais , une nuit douce glissera sur nous mon joli .....

                                                                                                                             

Nuit de détresse.

Enfuie dans les fougéres ,

la  belle plante galère ...

Y-a-t-il un semblant de terre

sans la moindre frontiére...?

Oiseau en plein air,

poisson en mer ,

pourquoi impose-t-on  à l'humain une barriére ?

Des années en arriére , la terre était ronde,

pourquoi maintenant il lui faut une voie

pour acquérir   la liberté en offrande ?

Les sentiments devenaient vulgaires à force de faux-semblants

s'accoutumaient à la torpeur des relations en expédition ,

hypothétique rédemption...

Froid du silence

bête obeissance,

vos lots Nouvelles Puissances !

vous avez ainsi , perdu la consistance ...de L'HOMME.

 

 

 

 

 

 

NOMADE , tu m'as faite papa...!

En pareil journée de Aid el fitr , des choses se bousculent dans ma tête .Seule avec mes petits , loin des miens , trés loin de l'autre côté de la méditerannée, je me dis est-ce que j'ai fait le bon choix de prendre le large ?d'avoir choisi ma vie comme je l'entendais  ? Je suis par moments tiraillée ,j'avoue , d'une part je jouis d'une certaine liberté et d'autre part comme aujourd'hui je me sens triste seule ,ma famille me manque ...Qu'est-ce qui m'a poussé un jour de partir ?

Suis -je comme mon pére nomade , il a deserté le sud , epousé une femme du nord , s'est installé dans une vie de passage , perdu dans la foule loin de sa famille , je me rends compte que je refais le même chemin ...Il y a du bon dans ce destin , on s'assume , on se cramponne au bonheur qu'on donne à ses enfants comme mon pére l'a déjà fait mais j'ai mal quand je vois autour de moi des familles qui se visitent , se retrouvent entre entre eux ce jour de fête ...Je me rends compte comme même que quelque part je suis déracinée...J'ai perdu l'ancre de ma vie à défaut de trop aspirer à la liberté...à suivre.