Envie matinale...

Réveil matinal au goût du miel , jambes entrelacées , corps qui tanguent pour un baiser au bout de la langue.

Bonjour...

C'était juste pour te faire un câlin , avant que tu prennes ton train du quotidien ! T'es parti ? Tant pis je retourne dans mon lit ,je rêve et je lis un joli poéme d'un ami poéte inconnu JEAN-JACQUES-REY ,il dit dans son ephéméride d'anonyme :

à propos de La libreté :

Oh ,cauchemar!Unjour,mains liées ,pieds enchainés,

J'ai vu une vestale , ma mère , une femme , mon idole ,

Romper sur les genoux et les paumes ,condamnée

A charroyer les prennons du vice et du dol.

 

  Ils disaient , ces lapidaires INris qui pendaient ,

Voici la reine sans terre au nard de l'utopie

Et ,l'usurier et le tyran ,vampires , scandaient ,

Gueux , son lait pour mes papilles ,fi de ta pépie !

Elle portait sur son dos la litière des monarques,

Oh!tous ces roitelets ,ces argas ,ces bravaches !

Qui cautérisent la chair diaphane de leur vile marque ,

Mais prends garde messire ,aux montures que tu harnaches .

 

Vous , tous scélérats , vous l'etranglez , la violez ,

Las ,dans vos bras , elle est frigide et agonise ,

Madivine ,à votre concupiscence ,immolée ,

Mais nervis , jamais vilénie ne s'éternise.

 

Illustres ou anonymes , ils seront des legions,

Ils seront des millions à decouvrir les crocs,

Les louveteauxélevés dans sa religion,

Tout pétrisdu sacrifice de leurs vieux héros .

 

Delacroix l'a peinte , Bartholi l'a modelé,

Mais point uniquement allégorie ou mythe,

Point imagerie d'Epinal ,mais souffle de l'Elée ,

Elle drosse sur l'infrangible ,les ambitions du scythe.

 

C'est Antigone  que ne plie le sophisme des clercs ,

C'est le Phénix sans rides ,sur nos pôles , ubiquiste,

C'est le feu  de Pharos qui guide les peuples , phalères ,

C'est l'égérie qui dicte son péan au lampiste.

 Tremblez ,décrets spécieux ,démagogie captieuses ,

Sous vos carcans et falbalas ,hennie l'éthique,

La liberté ,sa fille , enserreses cuisses gracieuses

Et ,arrachant son masque de fer ,dénonce la clique.

 

Atravers les barreaux de sa Bastille inique,

Elle hurle son désespoir à Madeleine en pleurs ,

Au braconnier endurci , au serf apathique 

Et passionarias ,Robins ,s'èlevent en fureur.

 

Dictatures latines , hypocondries d'Occident ,

Népotisme africains , fanatismes du Levant,

Scolastiques de l'Est ,exaltations de l'Orient ,

A tous , je dis ,assez de géhenne de néant !

                                                                                                                                                   

VOIR LA MER...

Ils ont envie de voir la mer

Ils ’étouffent  parmi ces pierres

Pire galère…

réclame nom père et mère

Pourquoi… ? La mer ne longe pas-t-elle  la terre ?

Identité humiliée indissociée stigmatisée

Allez servez –vous , vous avez de bonnes fournées

Il y a de quoi  rassasier votre soif d’immigré

Vous les nobles français…

LIBERTE ,FRATERNITE  ,EGALITE

Vous y pensez ou vous êtes totalement déconnectés ?

Allez-vous laisser triompher

La démagogie xénophobe recensée

Dans chaque élection renouvelée ???

SOIF...

Couleur désert

Mer amère …

Et si tu venais ce soir ?

Faire un tour dans mon cœur

Aux battements de son sang

Tu sauras ce qu’il attend…

Alors viens , largues tout

Je t’attends…

Sous serres le désert ,

Douce sera la mer

T’aurais sauvé ma terre

D’un réchauffement planétaire

Plus de sécheresse , que la douceur

A toi de voir mon cher…

             

     

Juste fiévreuse

Que  d'éclaboussures d'amour !

Durée ?

Quelques jours...

Intensité ?

Profonde...

Pensée ?

Transfusion à la seconde ...

Et le remède ?

Fruits de la passion par tous les temps...